Le jeu du carrosse et du cocher
…Vive le Roi
Les règles sont simples, et tout à fait propices à mettre une super ambiance !
Principe : Chaque fois que le conteur nomme un participant, ce dernier se lève et fait le tour de sa chaise. S’il dit “Les roues” par exemple, toutes les roues se lèvent etc.
On choisit les 10 participants, qui sont :
Le roi
La reine
Le cocher
Les roues (4 : roue avant droite, roue arrière droite, roue avant gauche, roue arrière gauche)
Les chevaux (2 : le blanc, le noir).
Et le conteur, bien entendu.
Et chaque fois que l’on nomme “le carrosse”, tous les participants se lèvent et font le tour de leur chaise.
Les joueurs sont assis sur leur chaise, et le conteur commence à lire l’histoire, très lentement.
On peut ajouter des règles, comme des gages pour ceux qui se sont le plus trompés, ou une récompense pour celui qui ne s’est jamais trompé.
Voici l’histoire :
Il était une fois, un roi et une reine qui avaient décidé de se rendre à Lutèce en carrosse. Le cocher vînt les prendre à 8 h 00, après avoir vérifié la roue avant droite, la roue avant gauche, la roue arrière droite et la roue arrière gauche, enfin, toutes les roues du carrosse. Ensuite, le cocher attela les chevaux.
Le cheval de droite (le préféré du cocher) était blanc ; le cheval de gauche, lui, était noir.
Les chevaux fixés au carrosse étaient prêts pour le crissement des roues du carrosse.
Le roi demanda à la reine où était le cocher.
La reine lui répondit que le cocher finissait de sangler les chevaux et vérifiait une nouvelle fois les roues.
Le départ était imminent : Le roi assis derrière le cocher et le cocher assis devant la reine.
Le carrosse partit rapidement, trop rapidement, le cocher ralentit les chevaux de peur que le carrosse ne se renverse.
Oh ! cria le cocher. La reine et le roi faisaient entière confiance au cocher, qui fût déjà cocher de la reine de Suède.
Bien plus tard alors que le cocher menait bien ses chevaux, la roue arrière droite, non la roue arrière gauche, tomba dans une ornière. Le carrosse a bien failli se renverser.
Le cocher, le roi et la reine furent bousculés.
Le cocher descendit du carrosse pour constater les dégâts : « Oh ! » s’exclama le cocher, » les quatre roues sont abîmées ! »
Le cocher demanda à la reine et au roi de tenir les chevaux.
Comment sortir les roues des ornières ?
Le cocher réfléchit et demanda au roi de venir l’aider à sortir le carrosse de cette mauvaise posture.
Au bout de quelques minutes, le carrosse était enfin sur ses quatre roues.
Après bien des efforts, le roi, la reine et le cocher remontent dans leur carrosse.
Les chevaux bien reposés emballent de nouveau le carrosse, et le cocher calme les chevaux.
Les quatre roues tournaient à plein régime et le cocher surveillait le carrosse pour que semblable aventure ne survienne pas encore. La reine se pencha du côté du cocher pour vérifier l’état des roues gauche. Le cocher lui, s’assura des roues de droite de peur pour la stabilité du carrosse.
Déjà midi, le roi interpelle le cocher : » Eh cocher, Eh cocher !, Eh cocher !, Eh cocher !, Eh cocher !, Eh cocher !, Eh cocher ! »
Le cocher n’entendait pas avec le bruit du carrosse. » Eh cocher, si tu arrêtais le carrosse pour que les chevaux et la reine se reposent ? »
Le cocher s’exécuta et le carrosse s’immobilisa à côté d’un autre carrosse.
Qu’il était beau cet autre carrosse !
Le roi et la reine partirent se restaurer, pendant que le cocher dételait les chevaux.
Le cocher discuta avec un autre cocher et ils comparèrent leurs carrosses.
Le carrosse de l’autre cocher avait les mêmes roues que le carrosse du roi et de la reine.
Après un repas bien arrosé, le roi et la reine dormirent tandis que le cocher, lui, se reposait à l’écurie avec ses chevaux tout à côté du carrosse.
Ensuite, le roi et la reine remercièrent le cocher de les avoir si bien conduits. Et ils repartirent tous ensemble, le roi, la reine, les chevaux, le cocher et le carrosse.
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